Maladie de Still de l’adulte : étude épidémiologique, clinique et évolutive de 14 cas - 22/11/15
Résumé |
Introduction |
La maladie de Still de l’adulte est une maladie inflammatoire rare, d’étiologie et d’épidémiologie inconnues. La MSA se caractérise par un polymorphisme clinico-biologique et une difficulté diagnostique. Les stratégies thérapeutiques sont mal codifiées. L’évolution de la maladie est souvent imprévisible.
Patients et méthodes |
Nous avons rapporté les résultats d’une étude rétrospective monocentrique recensant 14 cas de maladie de Still de l’adulte diagnostiqués entre 1990 et 2012 et qui ont tous répondu aux critères de classification de Yamagushi. Notre but de travail était d’analyser les différents aspects de cette maladie afin de définir un outil diagnostique aisé.
Résultats |
Nos patients se répartissaient en 11 femmes et 3 hommes. L’âge moyen était de 25,5ans. Le délai moyen de diagnostic était de 10,5mois. Le recul moyen était de 59,2mois. Tous nos patients avaient de la fièvre et des arthralgies. Une éruption cutanée était présente chez 12 patients, des adénopathies chez 7 patients, une splénomégalie chez 3 patients, des douleurs pharyngées chez 5 patients, des myalgies chez 5 patients, une péricardite chez un patient et glomérulonéphrite extra-membraneuse chez un patient.
Discussion |
La triade clinique classique fièvre–éruptions cutanées–arthralgies est devenue une caractéristique clinique de la maladie de Still de l’adulte comme c’est le cas de notre série. Néanmoins, le début de cette maladie peut se manifester par une fièvre qui s’associe seulement à des arthrites ou seulement à un rash dans plusieurs cas rapportés dans la littérature. L’altération de l’état général pourrait être l’un des signes révélateurs de la maladie de Still à son début ou bien témoignant l’apparition d’une poussée de la maladie pouvant prêter à confusion avec une maladie infectieuse ou un cancer.
Conclusion |
La maladie de Still de l’adulte est une maladie rare et hétérogène. Les progrès scientifiques avancés pourraient améliorer sa prise en charge diagnostique et donc thérapeutique.
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Vol 36 - N° S2
P. A178 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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